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ET ENCORE 3 PUISSANTES RECETTES CANNIBALES !

28 Décembre 2006 , Rédigé par BRIGALE Publié dans #haute cuisine cannibale


BOUDIN GRILLé AUX POMMES

Grâce à cette recette, les représentantes les moins vernies du beau sexe peuvent enfin prendre leur revanche sur la nature en se transformant comme par magie en un divin petit plat, rapide à préparer. Terminé l’enfer des longues soirées solitaires ! voilà les mâles mis enfin en appétit !

Parfumez soigneusement le boudin, enduisez-le d’huile bronzante. Piquez sa peau avec une fourche, débitez-le en rondelles. Couchez-le sur un grill chauffé au rouge et laissez cuire une heure en tournant, pour que les deux faces soient bien grillées.

Servez avec dix boites de compote de pomme réchauffées au bain marie, en ajoutant un verre de sel fin et sept doigts de cannelle.



V(O)EUF GOBE

Mesdames, ne vous précipitez pas sur le premier veuf venu ! Les veufs sont très fragiles et craquent au moindre choc : attention en les manipulant !

Préparation et gobage :
Rasez le crâne de votre veuf et polissez-le bien (au chiffon et à la cire.)
Etendez-le sur une table, liez-le à celle-ci et dressez la table en position à peu près verticale.
Munie d’une perceuse électrique, grimpez sur un tabouret ou un escabeau et efforcez-vous de positionner la mèche au centre exact du crâne. Mettez en route.
Le secret pour réussir un trou suffisamment large est d’insister un peu sur les bords (attention à ne pas déraper !)
Penchez-vous pour terminer, et aspirez l’intérieur du veuf par l’ouverture ainsi pratiquée, en veillant à bien reprendre votre souffle entre chaque goulée.

Variante : il est possible d’avaler le veuf « cul sec » en une seule aspiration prolongée. Pour ce faire, il faut empoigner le veuf par la taille et le lancer derrière soi par dessus son épaule. Cette variante, dénommée « veuf à la russe », est bien-sûr réservée aux solides mangeurs.

BABA AU RHUM

Si vous avez la nostalgie des Seventies ou avez été bien cool, ce gâteau planant à souhait vous mènera tout droit au septième ciel !
On reconnaît facilement le baba (ou baba cool) à ses cheveux plus longs que ceux des skinheads et moins hérissés que ceux des punks. Le baba aime également les robes à fleurs, les guitares en bandoulière, les pétards qui fument (non violents) et arbore en toute circonstance un air doux, béat et un peu paumé qui le distingue entre mille.

Réalisation (formule enrichie) :

Choisir un baba déjà allumé. : bourré de chanvre indien, il sera moins dangereux à maîtriser ( le baba est d’un naturel pacifique) et aura un petit goût fumé pas désagréable.
Un baba réussi devant être imbibé d’alcool dès le départ, et non en fin de cuisson, alors qu’il est déjà bien parti, commencez par lui faire vider une caissette de bonnes bouteilles de Rhum. Fourrez ensuite 500 grammes de raisins secs dans le baba.
Placez-le au four jusqu’à obtention d’une pâte molle, légère et peu consistante. En fin de cuisson, sucrez et arrosez-le du contenu d’une seringue de LSD.
Bon voyage and Have a nice trip !

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A
à quand les chachas en sauce
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