RENCONTRE AVEC MON ANGE GARDIEN (TÉMOIGNAGE)

Après avoir hésité, je me suis décidé à livrer ce témoignage, qui me coûte car je n'aime pas parler de ma vie personnelle. Mais le message d'espoir délivré pourra aider certains.
Depuis quinze jours, j'ai attrapé un mauvais virus et suis mal fichu. De plus, je suis sous tension au travail, où je me coltine depuis un mois un dossier sensible et compliqué...
Vers 3 heures du matin le samedi 26 octobre, pour la nième fois de la semaine, je me réveille et, ne parvenant pas à me rendormir, dans un état semi-comateux, je me mets à gamberger sur mon (soit-disant) Ange gardien, cet esprit censé m'accompagner et me protèger... Je commence à en avoir assez de ces réveils à répétition, de cette fatigue au réveil, de cette toux qui ne veut pas me lâcher de la journée : s'il existe, qu'attend donc ce super "garde du corps et âme" pour venir à ma rescousse, me délivrer de cette saleté de virus ?...
Dans une sorte de prière qui est aussi un cri de colère, je le mets au défi d'intervenir :" Puisque tu ne fais rien, c'est que tu n'existes pas !... Et si tu existes, aide-moi au moins à me rendormir ; donne-moi une petite preuve de ton action, un signe de ta présence, laisse-moi un message, un truc quelconque !... Help ! j'en ai marre ! "
A la suite de cette tirade, je m'adoucis et, un moment après, me voici plongé dans le sommeil.
Je fais un rêve.
Je suis dans un lieu qui ne m'est pas inconnu : une sorte de hall semi-souterrain avec des piliers de brique rougeâtre précédant une vaste salle aux portes fermées (salle de quoi au juste ? de spectacle ? de cinéma ? de prière ? aucune idée..)
Des gens arrivent, dont une sorte de roi mage ou de guerrier en tunique bleu nuit. La scène s'élargit ensuite vers l'extérieur, et, dans une sorte de demi-jour, jouée par des orchestres invisibles, une musique sublime et magnique s'élève, retentit.
Ma gorge gonfle et se serre, une digue cède en moi ; les mains pressées sur les yeux, cachant mon visage, je pleure, je laisse couler toutes les larmes de mon corps...
Puis j'aperçois une forme à ma gauche, tournée vers moi de trois-quarts, penchée : des épaules, une tête et une chevelure gris clair, translucides comme de l'eau liquide... Je pleure de plus belle, de joie cette fois !
Il y a aussi un petit groupe de présences sautillantes à ma droite, indéfinissables, comme de petites âmes qui vous feraient fête...
Je me réveille, remercie Celui Qui Est Venu, me repasse toute la séquence depuis le début pour la graver dans ma mémoire, et me rendors.
Ce dimanche soir 27 octobre, je tousse encore un peu, mais dors et vais beaucoup mieux.
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